■ Ouvrez la cage aux oiseaux ■
Je ne voulais rien de plus qu'ouvrir les yeux. On ne m'a pas dit que les gens aimaient le bruit, mais on me l'a fait comprendre. Alors on nous demande de combler nos bulles avec des sons, qu'importent ceux ci, il faut des mots pour pallier le bruit au silence.
Écoutez moi, écoutez comme je suis vivant!
Le non-dit demeure cependant, les vérités tombent en lambeaux, comme des corvées offertes à tout les procrastinateurs. On chante toujours trop à de traîtres roseaux, on laisse féconder le vent, et on récolte du drame et de la tempête. Il me semble trouver refuge dans l'ombre de ces gens et de leurs mots, de ce que nous sommes et de ce que nous ne serons jamais. Peut être par peur d'avoir à briser des miroirs. Il faudrait affirmer sans crier, ou à jamais ne crier que sans voix.
(eh John! j'ai réussi à placer procrastinateur!A suivre: hipocondriaque, myxomatose et pipe en bois)